Mon approche du problème de l’existence de Jésus n’a pas fondamentalement changée depuis 2008 mais la deuxième édition d’Une invention nommée Jésus est sensiblement revue.
J’ai reçu sur le blog accompagnant le livre un certain nombre de critiques. J’ai tenu compte de celles qui me paraissaient justifiées.
Un chapitre évoquait l’autorité de la hiérarchie catholique sur les chercheurs catholiques et les instituts de recherche catholiques.
On m’a valoir que, concernant le Jésus historique, il ne faut pas généraliser. Les chercheurs ne sont pas tous catholiques, il y a aussi des protestants, des Juifs et d’autres qui n’affichent pas d’appartenance religieuse. Il en va de même pour les instituts de recherche.
Même si beaucoup de chercheurs sur le Jésus historique sont des croyants, l’argument selon lequel la recherche sur le Jésus historique est faussée par des considérations religieuses est un argument faible. De toute façon, un chercheur partial peut avoir raison.
Ayant suffisamment d’arguments forts j’ai préféré abandonner celui-là.
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