Pourquoi je ne suis pas mythiste

            Si ce texte comporte des erreurs factuelles, des oublis importants ou des interprétations manifestement fautives, merci de me le faire savoir, je rectifierai.

            Depuis les années 1790 des auteurs soutiennent que Jésus est un mythe construit à partir de mythes antérieurs.

                Du temps de Paul-Louis Couchoud (1879-1959) l’idée que Jésus n’a pas existé était parfois discutée. Cette idée est de moins en moins visible et les historiens professionnels l’ignorent délibérément. Bref, aujourd’hui, elle n’existe presque plus. J’ai moi-même publié Une invention nommée Jésus qui n’a pas changé cet état de fait. Les auteurs contestant l’existence de Jésus existent encore mais ils ne parviennent pas à se faire entendre, encore moins à convaincre. La contestation de l’existence de Jésus est un échec. Quelles sont les causes de cet échec ? La faiblesse de la thèse et des arguments qui la soutiennent ? Un complot de l’Église ? Le conformisme des chercheurs et des médias ?

            Nous (les auteurs contestant l’existence de Jésus) sommes d’accord sur plusieurs points :

  • les quatre évangiles sont la source principale sur Jésus ;
  • les évangiles se contredisent et racontent des histoires invraisemblables ;
  •  parmi les auteurs de l’antiquité qui mentionnent Jésus, aucun n’est assurément indépendant du discours chrétien : ils ont tous pu trouver leur information auprès des chrétiens ;
  • l’histoire de Jésus présente de nombreuses ressemblances avec d’autres mythes, cela montre qu’elle a été construite pour des raisons théologiques et non historiques.

            Parmi ces auteurs, certains voient l’origine de Jésus dans des « cultes à mystères ». Ces cultes sont venus d’Orient et se sont épanouis dans l’empire romain entre le IIIe siècle avant Jésus-Christ et le IVe siècle de notre ère. Précisons le vocabulaire : ce sont ces auteurs-là que j’appelle « mythistes ». Pour moi, un mythiste est un auteur qui estime que l’histoire de Jésus provient, entre autres, de cultes à mystères. C’est cette thèse que je me propose de critiquer.

            D’autres auteurs contestent l’existence de Jésus sans être mythistes. Pour eux, l’histoire de Jésus est construite d’après la tradition juive et ne doit rien aux cultes païens.

            Nous divergeons donc sur les mythes qui ont inspiré l’histoire de Jésus.

            Les auteurs mythistes signalent quantité de ressemblances entre les cultes à mystères et le christianisme. Comme l’écrivait Prosper Alfaric,

« De telles ressemblances impliquent une certaine dépendance » (Prosper Alfaric, Jésus a-t-il existé ? 1947. Page 63).

            Eh bien non. Quatre fois non !

            – Une ressemblance peut être due à une dépendance mais aussi à une origine commune. Deux religions peuvent avoir adopté la même idée qui était dans l’air du temps sans que l’une ait inspiré l’autre.

            – Si l’on arrive à établir que des rites chrétiens ont été influencés par des religions antérieures, cela n’indique pas que Jésus n’a pas existé. Trouver dans des cultes à mystères un baptême ou un repas commémorant le sacrifice du dieu est intéressant mais cela n’indique qu’une chose : qu’une religion nouvelle pouvait emprunter aux religions précédentes. Un Jésus réel pouvait instaurer un baptême et un repas communautaire, même si cela avait déjà été fait.

            – De même, si l’on arrive à établir que la théologie chrétienne a été influencée par des religions antérieures, cela n’indique rien sur l’existence de Jésus. Un personnage réel pouvait dire qu’il était le fils de Dieu et qu’il allait revenir pour juger les vivants et les morts, même si d’autres l’avaient dit avant lui. On pouvait raconter des miracles, une naissance virginale ou une histoire de résurrection à propos d’un Jésus ayant existé.  

            Des rapprochements avec des détails de la vie de Jésus seraient plus probants.

           – Enfin, il faut que les ressemblances soient avérées, correctement établies d’après une documentation clairement identifiée et correctement citée. Ce n’est pas toujours le cas. Voir des exemples ici, et .

            Cela fait quatre façons de se tromper, quatre façons erronées de penser que Jésus n’a pas existé. Une fois retirés les raisonnements fautifs, il ne reste rien. Aucune des ressemblances relevées entre le christianisme et les religions à mystères ne suggère que Jésus n’a pas existé, du moins dans les ouvrages mythistes que j’ai consulté. Je changerai d’avis lorsqu’on me présentera un exemple bien documenté et aussi convaincant que les ressemblances entre la vie de Jésus et la tradition juive. J’attends…

             En effet, il existe des liens vraiment très nets entre l’histoire de Jésus et certains épisodes de l’Ancien Testament. Cela indique que l’histoire de Jésus n’a pas été élaborée d’après des religions à mystères mais d’après la tradition juive. Cette filiation est maintes fois revendiquée par les évangiles, c’est là qu’il faut chercher. Persister à défendre le mythisme maintiendra la contestation de l’existence de Jésus dans la confidentialité où elle végète depuis plus de deux siècles.

Adonis

            Voici ce qu’affirme Fau à propos d’Adonis :

             « Sans rappeler ici la résurrection bien connue d’Osiris, en Syrie même le Sauveur Adonis a connu un sort encore plus proche de celui de Jésus : chaque année on commémore sa mort, pleurée par les femmes, puis sa résurrection au troisième jour (vers le 25 mars, équinoxe de printemps). Or le culte d’Adonis, issu probablement du Baal d’Ugarit, mais dont la légende a été revue dans les milieux hellénistiques, était fort répandu : à Chypre, au Liban, nous apprend Ovide, mais surtout à Byblos, et même à Bethléem, selon Jérôme… » Guy Fau, La fable de Jésus-Christ, page 213.

Il y a beaucoup d’affirmations dans ces quelques lignes :

1/ Adonis est un dieu sauveur.

2/ Adonis a connu un sort proche de celui de Jésus.

3/ La mort d’Adonis est célébrée chaque année.

4/ Lors de ces célébrations, des femmes pleurent Adonis.

5/ Lors de ces célébrations, on commémore la résurrection d’Adonis.

6/ La résurrection d’Adonis s’est produite au troisième jour.

7/ La résurrection d’Adonis est commémorée vers le 25 mars.

8/ D’après Ovide, le culte d’Adonis avait atteint Chypre et le Liban.

9/ D’après Jérôme, le culte d’Adonis avait atteint Bethléem.

            Chacune de ces affirmations rapproche Adonis de Jésus :

            1/ Jésus est un dieu sauveur (« et tu l’appelleras Jésus car il sauvera son peuple de ses péchés », Matthieu 1,21).

            2/ Adonis a connu un sort proche de celui de Jésus.

            3/ La mort de Jésus est célébrée chaque année à Pâque.

            4/ Là, je ne vois pas bien pourquoi les femmes pleurant Adonis le rapprochent de Jésus. Peut-être car des femmes sont allé au tombeau de Jésus le lendemain de sa mort (Matthieu 28,1 et parallèles).

            5/ Lors de la fête de Pâque on commémore la résurrection de Jésus.

            6/ La résurrection de Jésus s’est produite au troisième jour après sa mort.

            7/ La résurrection de Jésus est commémorée vers le 25 mars.

            8/ La Palestine est proche du Liban.

            9/ Jésus est né à Bethléem.

            Il s’agit de montrer que « Le mythe de Jésus […] est un mythe formé d’éléments fort divers […] une profonde influence des religions païennes, spécialement des cultes à mystères… » Guy Fau, La fable de Jésus-Christ, page 197.

            Ces neuf affirmations sont assez impressionnantes et il convient de les examiner de plus près. Mais avant cela, disons quelques mots du mythe et du culte d’Adonis.

D’après Ovide (- 43 ; + 18 Métamorphoses, X),

 Myrrha était amoureuse de son père Cinyras et est parvenue à partager son lit à l’insu de celui-ci. Adonis naquit de cette union et était si beau qu’il devint l’amant de Vénus. Plus tard, Adonis meurt au cours d’une chasse au sanglier. Vénus pleure Adonis et fait que des fleurs naissent du sang d’Adonis. Une fête annuelle commémorera les pleurs de Vénus.

Apollodore (vers 200 après J.-C. Bibliothèque, Livre III, XIV, 4)

ajoute qu’Aphrodite et Perséphone (déesse des enfers) le trouvent si beau qu’elles se le disputent. Zeus décide qu’Adonis passera une partie de l’année avec Aphrodite et une autre partie de l’année avec Perséphone.

Ainsi, chaque année, Adonis remonte des enfers.

La résurrection d’Adonis n’est attestée qu’au IIe siècle par Lucien de Samosate (120-180). La déesse syrienne 6.

« J’ai vu, à Byblos, un grand temple de Vénus byblienne, dans lequel on célèbre des orgies en l’honneur d’Adonis. Je me suis fait initier à ces orgies. Les habitants de Byblos prétendent que l’histoire d’Adonis, blessé par un sanglier, s’est passée dans leur pays. En mémoire de cet événement, ils célèbrent, tous les ans, des orgies, dans lesquelles ils se frappent la poitrine, pleurent et mènent un grand deuil par tout le pays. Quand il y a assez de plaintes et de larmes, ils envoient des présents funèbres à Adonis, en sa qualité de mort ; mais, le lendemain, ils racontent qu’il est vivant et le placent dans le ciel. »

1/ Pourquoi Adonis est-il un dieu sauveur ?

            D’après Lucien de Samosate, la mort d’Adonis puis sa résurrection sont célébrées. Il s’agit d’une victoire sur la mort. Adonis est donc un dieu sauveur. Il faut noter que cela n’est attesté qu’au IIe siècle et que l’on ne peut donc pas assurer que l’histoire de la résurrection d’Adonis est à l’origine de l’histoire de la résurrection de Jésus.

            Adonis revient des enfers où Proserpine le retenait ; grâce à Vénus des fleurs naissent du sang d’Adonis. Ce sont d’autres victoires sur la mort. À ce titre, d’autres divinités orientales sont des dieux sauveurs[1]. Il est bien évident que Jésus est lui aussi un dieu sauveur.

2/ Adonis a-t-il connu un sort proche de celui de Jésus ?

            C’est au lecteur de juger.

3/ La mort d’Adonis est célébrée chaque année.

            La mort de Jésus aussi. Cela fait un point commun entre le culte de Jésus et celui d’Adonis. L’un est peut-être à l’origine de l’autre, à moins qu’ils aient une origine commune. Quoi qu’il en soit, c’est une question de culte et cela ne dit rien de l’existence de Jésus. Les chrétiens peuvent très bien célébrer chaque année à Pâque la mort d’un Jésus ayant existé.

4/ Lors de ces célébrations, des femmes pleurent Adonis.

            Ces femmes faisaient plus que pleurer, les manifestations de deuil étaient exubérantes :

« La licence des femmes a-t-elle assez éclaté, avec leurs orgies, le bruit de leurs tambours, leurs continuelles Bacchanales, et ces lamentations des fêtes d’Adonis, que j’entendis un jour du lieu même de l’assemblée ? […] sa femme, déjà ivre, criait sur le toit : “Pleurez Adonis !” »  Aristophane, Lysistrata, 38. Fin du IVe siècle.

            Il y a peu de rapport avec le deuil que l’on manifeste pour Jésus.

5/ Lors de ces célébrations, on commémore la résurrection d’Adonis.

            C’est vrai mais c’est tardif, voir le point 1/.

6/ La résurrection d’Adonis s’est produite au troisième jour.

            Fau ne donne pas de référence. Je ne sais pas d’où vient cette information.

7/ La résurrection d’Adonis est commémorée vers le 25 mars.

            Pour Théocrite (-310 ; -250), la fête d’Adonis a lieu quand les vergers donnent de beaux fruits, en automne :

« après douze mois révolus, les Heures nous ont ramené Adonis des bords de l’avare Achéron […] Ici, autour d’Adonis, on voit réunis les fruits les plus beaux de nos vergers, de frais jardins » Théocrite (-310 ; -250), Idylles, XV

8/ D’après Ovide, le culte d’Adonis avait atteint Chypre et le Liban.

            C’est vrai, et le Liban est proche de la Palestine. Cela rappelle qu’une influence du culte ou de l’histoire d’Adonis sur le culte ou l’histoire de Jésus est possible. C’est tout.

9/ D’après Jérôme, le culte d’Adonis avait atteint Bethléem.

            La présence du culte d’Adonis est attestée par Jérôme, mais au IIe siècle. Cela ôte tout intérêt à la remarque. Voici la citation de Jérôme :

« Depuis l’empereur Adrien jusqu’à Constantin, c’est-à-dire pendant près de cent-quatre-vingts ans, les païens ont adoré l’idole de Jupiter au lieu même où Jésus-Christ est ressuscité ; ils ont rendu le même culte à une statue de marbre qu’ils avaient consacrée à Vénus sur la montagne où le Fils de Dieu fut crucifié. Ces ennemis déclarés du nom de chrétien s’imaginaient qu’en profanant les lieux saints par un culte idolâtre ils pourraient abolir la croyance à la mort et à la résurrection du Sauveur. Il y avait un bois consacré à Thamus, c’est-à-dire à Adonis près de la ville de Bethléem, ce lieu le plus auguste de l’univers, dont le prophète-roi a dit : “La vérité est sortie de la terre” et l’on pleurait le favori de Vénus dans, l’étable où l’on avait entendu les premiers cris de Jésus-Christ enfant. » Saint Jérôme, Lettre 58, 3, à Paulin

            Jérôme (347-420) parle de ce qui s’est passé « Depuis l’empereur Adrien [117-138] jusqu’à Constantin [310-337], c’est-à-dire pendant près de cent-quatre-vingts ans ». On peut préciser : l’empereur Adrien a réprimé l’insurrection juive de 132-135 et c’est en 135 que la ville de Jérusalem fut interdite aux Juifs et vouée au culte de Jupiter. En ajoutant cent-quatre-vingts ans, on arrive au début du règne de l’empereur Constantin qui a adopté la religion chrétienne et qui a rendu les lieux saints au christianisme. À Bethléem, Jésus a précédé Adonis.


[1] Voici le point de vue d’un spécialiste moderne : « Les religions orientales offraient à leurs fidèles différentes formes et conceptions de « salut ». Mais leurs liturgies et singulièrement leurs initiations étaient censées leur assurer une sauvegarde en ce monde et dans l’autre, sans solution de continuité. Isis, Mithra, Cybèle et les Baals syriens avaient chacun une suprématie qui transcendait la perspective romaine d’une propitiation déterminée, mais sans lendemain. Ces divinités garantissaient une sécurité totale de l’âme dans le corps et hors du corps. La recomposition et la revitalisation d’Osiris, le réveil ou la reviviscence d’Attis, la survie d’Adonis, grâce à l’amour de déesses épouses ou mères (ou épouses et mères), étaient les gages d’une victoire sur le malheur et la mort. Leurs mythes réactualisés par un rituel bouleversant renouvelaient chaque année le “bon espoir” d’une future félicité. “Te voilà parvenu au port du repos”, dit le grand-prêtre à Lucius, le jour où sa remétamorphose d’âne en homme préfigure sa renaissance initiatique et son entrée au hâvre du Salut (Apulée, Métamorphoses, XI, 15, 1). » Robert Turcan, Les cultes orientaux dans le monde romain. 1989, page 32.

Des rapprochements entre Jésus, Mithra et Attis

                Voici d’autres rapprochements entre christianisme et cultes à mystères. Ils ne sont d’aucune utilité pour savoir si Jésus a existé.

 

                Couchoud relève que « mitre » vient de « Mithra » ; il trouve dans le culte de Mithra ou dans celui d’Attis un chef qui s’appelle « pape », un pin qui peut évoquer un sapin de noël et une fête qui a lieu sur la colline du Vatican. Il est possible que ces particularités du christianisme proviennent de cultes antérieurs mais cela n’indique pas, que Jésus n’a pas existé.

                 « Mithra est un très ancien dieu royal, de notre antique patrimoine, à nous Européens. Son nom, d’après Hrosny, désigne la couronne (mitra, mitre) de l’aube… »

                 « D’autres honneurs chrétiens, la mitre des évêques, la pourpre cardinalice, les titres de Père et de Saint Père sont d’esprit mithriaque (note : Matthieu 23,9 : Ne donnez à aucun de vous sur terre le nom de père, car vous n’avez qu’un Père, celui qui est aux cieux). »

                À propos du culte d’Attis : « Le grand-prêtre résidait à Pessinonte et portait les noms sacrés d’Attis et de Papâs (le père, le pape). »

                À propos du culte d’Attis : « Le 22 mars, Arbor intrat, le Pin coupé dans la pinède de Cybèle fait son entrée sur les dos des dendrophores, pour être dressé, comme un arbre de Noël, dans l’enclot du temple. »

                 « Les mystères propres d’Attis et l’initiation (initium) se célèbrent le 28 mars, non pas au Palatin, mais au Vatican, auprès du cirque de Caligula (Caianum). »

Couchoud, Le dieu Jésus, pages 156 ; 164 ; 146 ; 149 et 151.

Des rapprochements entre Mithra et Jésus

                Voici quelques rapprochements entre christianisme et cultes à mystères. Ils ne sont d’aucune utilité pour savoir si Jésus a existé.

                 « L’Église qui se réclame de lui [Jésus] ressemble singulièrement aux confréries mystiques qui se groupaient autour de ses aînés. Ici comme là, tous les membres se traitent en frères, tous ont la conviction d’être nés, grâce à lui, par le baptême, à une vie nouvelle qui, après les épreuves présentes, leur assurera un bonheur éternel. »

                Jésus « a pris […] à Mithra des détails typiques de la dernière cène. »

Alfaric, Jésus a-t-il existé ? Pages 62 et 63.

                 « Le repas sacré de Mithra est presqu’identique matériellement à l’eucharistie chrétienne. »

Couchoud, Le dieu Jésus, pages 161.

                 « Le culte de Mithra comprenait trois rites sacramentaux : un baptême d’initiation […] un repas de communion […] enfin un rite le sacrifice d’un taureau… »

                 « Selon l’Eglise, c’est Jésus qui aurait institué le baptême et le rite de communion. En réalité les choses sont beaucoup plus complexes, et ces deux « sacrements » proviennent du paganisme hellénistique. »

                 « Le baptême est un rite courant dans les cultes à mystères : on a même retrouvé des baptistères païens. »

                 « Les évangiles nous racontent la dernière “cène” de Jésus, probablement inspirée de celle de Mithra. »

Fau, La fable de Jésus, pages 216, 225, 226 et 233.

                 « On retrouvait aussi dans les mystères l’équivalent de l’eucharistie sous son double aspect : mémorial de la mort du dieu et banquet rituel. L’apologiste Firmicus Maternus rapproche la Cène d’Attis de celle de Jésus (De errore, 18). Justin constate que Mithra pratiquait l’oblation du pain et de la coupe (Note : Apologie, 66. D’après lui les démons voulaient déconsidérer à l’avance l’eucharistie chrétienne). Las Vergnas, Jésus a-t-il existé ? page 104.

Bibliographie

Je citerai Prosper Alfaric, Paul-Louis Couchoud, Georges Las Vergnas et Guy Fau, auteurs recommandés par le Cercle zététique.

Prosper Alfaric, Jésus a-t-il existé ? Recueil de textes de 1932 à 1954 réédités par Michel Onfray. Coda, 2005.

Paul-Louis Couchoud, Le Dieu Jésus. Gallimard, 1951.

Georges Las Vergnas, Jésus-Christ a-t-il existé ? Chez l’auteur, 1958.

Guy Fau, La fable de Jésus-Christ. Les éditions de l’Union rationaliste, 2e édition, 1964.