Mon approche du problème de l’existence de Jésus n’a pas fondamentalement changée depuis 2008 mais la deuxième édition d’Une invention nommée Jésus est sensiblement revue.
J’ai reçu sur le blog accompagnant le livre un certain nombre de critiques. J’ai tenu compte de celles qui me paraissaient justifiées.
Un chapitre évoquait l’autorité de la hiérarchie catholique sur les chercheurs catholiques et les instituts de recherche catholiques.
On m’a valoir que, concernant le Jésus historique, il ne faut pas généraliser. Les chercheurs ne sont pas tous catholiques, il y a aussi des protestants, des Juifs et d’autres qui n’affichent pas d’appartenance religieuse. Il en va de même pour les instituts de recherche.
Même si beaucoup de chercheurs sur le Jésus historique sont des croyants, l’argument selon lequel la recherche sur le Jésus historique est faussée par des considérations religieuses est un argument faible. De toute façon, un chercheur partial peut avoir raison.
Ayant suffisamment d’arguments forts j’ai préféré abandonner celui-là.
On m’a signalé une erreur. Une phrase mal tournée disait le contraire de ce que je voulais dire. J’ai corrigé.
J’ai supprimé mais j’ai aussi enrichi car deux points étaient traités trop rapidement. Il s’agit de deux sources d’informations non chrétiennes sur Jésus.
D’une part le Talmud qui contient effectivement quelques références à Jésus. Je m’étais contenté de signaler qu’elles sont un peu tardives et pas du tout fiables. J’ai depuis constaté que ces histoires sont prises au sérieux, en particulier sur Wikipedia. J’ai donc examiné le point de vue des spécialistes du Talmud qui se sont penchés sur la question. C’est l’objet d’une annexe de la nouvelle édition d’Une invention nommée Jésus.
Une pièce fondamentale du problème de l’existence de Jésus est le livre des Antiquités juives de l’historien juif du Ier siècle Flavius Josèphe. Un passage de quelques phrases consacrées à Jésus est l’objet d’un débat sans fin chez les érudits. Je l’ai bien entendu traité.
Un autre passage du même livre, seulement quelques mots, évoque lui aussi Jésus. Cette pièce pourrait être très importante si elle était authentique. J’explique maintenant soigneusement pourquoi ce n’est sans doute pas le cas. Les spécialistes ne veulent pas le savoir mais les documents sont assez éloquents à ce sujet.
Bien entendu le texte d’Une invention nommée Jésus a aussi subi une multitude de petite modifications qui, je l’espère, le rendent plus clair et plus convainquant.
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